Les VFF restent un problème de société majeur, et malgré des avancées, les efforts demeurent insuffisants. À travers cette étude, POUR LA SOLIDARITÉ-PLS démontre que les organisations peuvent jouer un rôle clé pour briser le cycle des violences et appelle à une mobilisation massive et continue.

Ces 10 dernières années, de nombreuses recherches ont permis de documenter, chiffrer et comprendre les VFF, offrant ainsi un cadrage théorique solide. Cette étude montre que les VC sont un phénomène répandu, enraciné dans des stéréotypes sexistes et des inégalités structurelles. Les femmes, majoritairement touchées, subissent ces violences sous différentes formes : physiques, psychologiques, économiques, sexuelles, etc. Au-delà de leurs conséquences personnelles et sociales, les VC ont des coûts directs et indirects pour les entreprises : perte de productivité, absentéisme, présentéisme, turnover...

Les entreprises, en tant qu’espaces centraux de la vie quotidienne, ont tout intérêt à s’impliquer activement dans cette lutte. Comme le souligne le rapport, leur implication peut transformer le lieu de travail en un espace de soutien et de reconstruction pour les victimes. Par ailleurs, cet engagement est en phase avec leurs obligations de responsabilité sociétale et leur permet de répondre aux attentes de leurs salarié·e·s, partenaires et client·e·s.

Ce rapport ne se limite pas à exposer les problématiques ; il propose également des pistes d’action et des recommandations, illustrées par des bonnes pratiques, qui démontrent qu’il est possible d’agir de manière proactive.

Il est urgent que les entreprises dépassent la simple prise de conscience pour passer à l’action. Ce rapport est une ressource pour celles et ceux qui souhaitent contribuer activement à la lutte contre les VC et faire du milieu professionnel un levier de changement.