Pourquoi ?

Selon une étude de 2014 menée par l’Agence européenne pour les Droits Fondamentaux (FRA), une Européenne sur trois est confrontée aux violences basées sur le genre et plus d'une Européenne sur cinq (a) fait face aux violences conjugales. Ces violences et discriminations sont structurelles, basées sur un rapport de domination, et se reproduisent encore et encore dans la société et ses institutions. Il est important de s'engager pour visibiliser et enrayer ce phénomène. 

Depuis quelques années, le débat sort de la sphère privée et les entreprises commencent à s'engager à leur niveau et à leur façon. Sensibiliser les employeur.-ses, former les employé-es, et faire de l'emploi un vecteur d'émancipation : il s'agit là du chemin choisi par les partenaires du projet Activ pour lutter contre les violences conjugales. 

En faisant quoi ?

En octobre dernier, nous vous présentions le guide "Pour un retour à l'emploi réussi des femmes confrontées aux violences conjugales" qui donne un aperçu du cadre légal entourant la question, met en évidence des pratiques inspirantes pour favoriser la réinsertion socioprofessionnelle et l'emploi des victimes de violences, et propose un cadre d'indicateurs communs facilitant la compréhension mutuelle des acteur-rices impliqué-es dans le parcours de remise à l'emploi.

Par la suite, des hackathons ont été organisés en Belgique, en Espagne, en France et en Roumanie afin de présenter le guide, et d'interroger les acteur-rices de première ligne et les femmes confrontées aux violences dans notre réflexion autour des outils à développer.

Prochaines étapes ?

Actuellement, les partenaires construisent un trajet d'insertion qui se profile en 5 étapes (sensibiliser, répondre aux besoins essentiels, remobiliser, définir un projet socioprofessionnel, suivi & communication), identifiant à chacune d'elles les objectifs, challenges et ressources pour les travailleur-ses de terrain et les entreprises. L'objectif étant d'augmenter la collaboration et les synergies entre le secteur de l'insertion socioprofessionnelle et les employeur-ses pour faire de l'emploi un vecteur d'émancipation durable pour les femmes confrontées aux violences conjugales. 

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