À l’ère de l’ébullition climatique, est-ce le début de la fin pour le « roi fossile » ?
“Nous sommes entrés dans l’ère de l’ébullition mondiale” clamait Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies face aux États membres de l’ONU. 8 ans après l’adoption de l’accord de Paris à la COP21 et après la COP28 l’heure est au bilan. La marche va être haute, puisque nous nous dirigeons actuellement vers un réchauffement terrestre avoisinant les +3,2°C d’ici 2100.
Pour la première fois, une COP a abouti à un compromis inédit pour son appel à abandonner progressivement les énergies fossiles et à une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques. Est-ce le début de la fin pour le « roi fossile » dans le paysage énergétique ?
Si « l’éléphant dans la pièce » est enfin nommé, la sortie tant attendue ne l’est pas clairement et est entourée de beaucoup de précautions et de points d’interrogation. Le texte « appelle » les États à « contribuer » à des « efforts mondiaux », parmi lesquels se trouve l’idée d’« engager la transition (…) dans les systèmes énergétiques de manière juste, ordonnée et équitable ».
Réjouissons-nous de cette avancée mais appelons en même temps à des actions concrètes et une réelle « volonté politique » pour éviter la « catastrophe » climatique. Une simple promesse de réduction des énergies fossiles n’est pas admissible. Face à l'action mondiale très insuffisante pour respecter l'objectif de l'accord de Paris, il est temps d’agir et de sortir des promesses !
Solidairement vôtres,