Politiques alimentaires et climat

La consommation alimentaire est aujourd’hui responsable de 28% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Vu sa part dans les rejets mondiaux, l’alimentation a donc un rôle central à jouer pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris destiné à contenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2 °C. L’étude de l’I4CE évalue le poids des différentes étapes de la production alimentaire.       

Il ressort de l’étude que réduire la consommation des produits de l’élevage constitue un potentiel considérable, ce dernier représentant les deux tiers des émissions de l’alimentation. D’autre part, diviser par deux le gaspillage alimentaire des consommateurs permettrait de réduire les émissions d’environ 5 %.

A l’heure actuelle selon l’étude,  la consommation de produits locaux et issus de l’agriculture biologique n’est pas nécessairement bénéfique en termes d’émissions, même s’ils peuvent l’être pour d’autres enjeux sociaux, environnementaux ou sanitaires.

L’étude souligne la compatibilité entre la réduction des émissions de GES et les autres priorités des politiques alimentaires comme la santé ou encore le budget, un régime moins intense en carbone étant aussi bénéfique pour la santé et le budget alimentation des ménages. 

Les consommateurs.rices se trouvent face à leurs choix, mais c’est surtout la mise en cohérence des politiques publiques agricoles, sanitaires et environnementales qui apparaît aujourd’hui nécessaire pour enclencher le changement nécessaire. 

 

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