En 2020, les combustibles fossiles représentaient 71 % de l’approvisionnement énergétique de la Belgique, selon l’AIE. Malgré un doublement de la part occupée par les énergies renouvelables au cours de la dernière décennie et le fait que la Belgique disposait l’an dernier de la sixième plus grande capacité éolienne offshore au monde, celles-ci ne couvraient encore que 13% de la demande en 2020. La demande de la Belgique en combustibles fossiles pourrait même augmenter d’ici à la fin de la décennie, selon l’agence !
Dans ce contexte, l’AIE conseille à la Belgique d’établir rapidement la manière dont elle entend parvenir à des émissions (nettes) nulles d’ici 2050, un objectif fixé par l’Union européenne. Le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, appelle à favoriser un large portefeuille de sources énergétiques propres, sûres et abordables » dans un communiqué.
Des signaux positifs
Le rapport souligne toutefois le déploiement efficace de l’éolien en Belgique, qui est devenue une actrice de premier plan dans le secteur offshore. Alors que cette production est encore appelée à croitre, avec la volonté du gouvernement fédéral de quadrupler le parc offshore, à 8 GW. La Belgique dispose déjà de la sixième capacité éolienne en mer du monde.