Créée en 2017, l’association Ca commence par moi (CCPM) prouve aux citoyen.ne.s que les conséquences du changement climatique – liées à l’activité humaine – ne sont pas une fatalité. Nous avons tou.te.s le pouvoir d’agir au quotidien dans notre façon de consommer, dans notre travail, dans nos déplacements, etc. Trop souvent, la ritournelle : « De toute façon, on ne peut pas faire grand-chose, ce sont les politiques qui décident » est entonnée pour justifier l’incapacité des individus à changer leurs pratiques.
L’État en tant qu’initiateur des politiques publiques prend certes les grandes décisions, mais dans la vie quotidienne, nous avons les clés pour nous réapproprier notre consommation, faire pression pour changer la façon de produire, presser les responsables à agir pour mettre en œuvre des mesures concrètes pour un développement plus durable. Toutes ces actions commencent d’abord par la prise de conscience des enjeux écologiques qui sont aussi économiques et sociaux.
CCPM propose près de 400 actions pour agir selon ses intérêts et ses moyens. Les actions sont articulées autour de 8 thèmes : technologie, éducation, consommation, société, spiritualité, culture, transport, environnement. Selon ses disponibilités, on peut entreprendre des actions prenant moins de 10 minutes à plusieurs mois. Pour agir, nul besoin de moyens financiers faramineux, CCPM le prouve en recensant les alternatives qui ne coûtent presque rien à celles plus onéreuses.
Voici quelques exemples d’alternatives proposées :
- J’ai toujours ma gourde avec moi
- J’achète un smartphone réparable
- Je me mets à l’autopartage
- Je fais du bénévolat
- Je préfère le train à l’avion
Le projet n’est pas seulement un site Internet puisque qu’on trouve aussi un livre et une émission de radio. S’agissant d’un projet ouvert à tou.te.s, chacun.e est libre de partager ses idées en proposant une action concrète.
Si les initiatives sont d’abord individuelles, elles sont en capacité de fédérer peu à peu des communautés humaines autour de valeurs et projets communs, alors mettons-y-nous !
