Saison 2 du « lundi vert » en France

Végétaliser nos assiettes

Le « lundi vert » a connu un succès notable l’année dernière notamment dans la restauration universitaire. Cette année, une fois encore, l’idée est de propager un élan de végétalisation alimentaire sur le territoire français. Le lundi vert s’insère parfaitement dans l’objectif de réduction de 20% de la consommation de viande d’ici à 2030 fixé par la Convention citoyenne pour le climat. Or, supprimer au moins partiellement la consommation de viande et de poisson, implique de trouver un substitut. Les légumineuses peuvent jouer ce rôle et sont grandement recommandées par les guides nutritionnels, mais leur production est aujourd’hui très faible en France. 

Quel impact environnemental ? 

Ces derniers mois, ce sont surtout les nouvelles mesures visant à accroitre la durabilité de nos modes de déplacements et à réduire l’utilisation des énergies fossiles qui ont fait l’actualité. Il faut s’en réjouir, mais cela ne doit pas faire oublier l’impact écologique dévastateur de notre mode d’alimentation actuel

Selon les calculs de l’Agence de la transition écologique (ADEME) imposer un jour végétarien par semaine permettrait une réduction d’environ 5 millions de tonnes de CO2 par an. À titre de comparaison, le trafic aérien intérieur émet également 5 millions de tonnes de CO2 par an en France. Cela signifie que manger végétarien un jour par semaine, aurait le même impact environnemental qu’une suppression de l’ensemble des vols domestiques. 

Nous l’avons compris, au même titre qu’un changement dans nos modes de déplacements ou de consommations, végétaliser notre alimentation serait extrêmement bénéfique pour l’environnement. POUR LA SOLIDARIÉ-PLS espère que la campagne 2020 du « lundi vert » sera un succès en France et encourage l’exportation de cette initiative à l’échelle européenne
 

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En savoir plus

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Consulter le site internet de l’ADEME

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