L’Allemagne et les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, se sont engagés à verser 100 millions de dollars chacun, suivis par le Royaume-Uni (50,5 millions de dollars), les États-Unis (17,5 millions de dollars) et le Japon (10 millions de dollars).
Des sommes bien plus importantes seront nécessaires pour aider les communautés vulnérables à bénéficier du nouveau mécanisme une fois qu’il sera opérationnel. Le fonds est conçu pour recevoir des contributions « provenant d’une grande variété de sources », y compris des subventions et des prêts bon marché des secteurs public et privé, ainsi que des « sources innovantes ». La Banque mondiale devrait initialement héberger le fonds pendant quatre ans, malgré la forte résistance des pays en développement à sa participation.
L’accord marque le début de la conférence sur un ton de collaboration positive. Lors de la session plénière, plusieurs négociateurs ont souligné les compromis difficiles à trouver pour parvenir à un accord. Les experts de la société civile ont déclaré qu’il restait encore beaucoup de travail à accomplir et qu’en fin de compte, le succès du fonds dépendrait de la quantité d’argent dont il serait doté. Le coût des pertes et dommages pour les pays en développement devrait atteindre 400 milliards de dollars par an d’ici à 2030.