Le mouvement propose de se rallier à la cause climatique et d’essayer de faire entendre nos voix de citoyens par une méthode bien connue : le boycott. Ils dénoncent quatre grandes pratiques des grands groupes : le soutien aux énergies fossiles, la fiscalité injuste des multinationales qui ne paient pas leurs parts d’impôts, l’obsolescence programmée des produits (durée de vie des produits réduite expressément) et la fabrication et l’utilisation de plastique à usage unique.
Boycott Citoyen invite les consommateurs à ne pas acheter de produits de grandes marques qui polluent et ne respectent pas les standards mis en place par l’Union européenne notamment ces vendredi 15 et samedi 16 mars 2019. L’idée est de ni dépenser un centime ni retirer de l’argent à un distributeur afin de « montrer à nos dirigeants que nous refusons de nourrir un système mortifère par nos actes d’achats ».
Puisque la voix des citoyens a du mal à se faire entendre par les dirigeants politiques, le mouvement se concentre sur un autre moyen de réagir : pour les organisateurs de la grève, en changeant ses habitudes de consommation et en refusant d’acheter les produits des grands groupes au comportement irresponsable, le citoyen peut réussir à mener une action forte. Ils soulignent également l’existence d’une pollution « lumineuse » que l’on oublie souvent et invite les consommateurs à ne pas allumer les lumières ni allumer la télévision.